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Drone ou missile, la Résistance prépare le coup de grâce anti-US

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces irakiennes mènent des opérations de nettoyage aux frontières avec la Syrie. (Illustration)

Situé dans le gouvernorat de Homs à l’ouest de la Syrie, al-Tanf est devenu un foyer des troupes américaines et des terroristes. D’où la persistance de l’insécurité sur les zones frontalières syro-irakiennes.

Après avoir reçu des informations précises et complètes, un groupe conjoint des forces irakiennes a lancé une opération d’envergure à partir de sept axes situés dans le nord-est et sud-ouest de la province d’al-Anbar pour identifier les cellules cachées du groupe terroriste Daech.

Plus précisément, l’opération a été menée depuis la région d’al-Karamah et des zones situées au sud-est des points de passages d’al-Taribil et d’al-Walid ainsi que dans le nord-est et le sud-ouest de la province d’al-Anbar, selon une source sur le terrain.

Devenu un fief des éléments secrets du groupe terroriste Daech, l’axe sud-est des points de passage d’al-Taribil et d’al-Walid est situé près de la frontière syro-jordanienne, mais aussi de la zone d’al-Tanf, dans le sud de la Syrie occupée par l’armée américaine. Cette dernière organise le regroupement des terroristes secrets de Daech et leur permet d’entrer sur le territoire irakien.

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En outre, l’opération des forces irakiennes menée sur l’axe de la ville de Ramadi au nord de la province d’al-Anbar a conduit à la saisie de seize obus de mortier et des dispositifs piège appartenant aux terroristes opérant dans la zone d’al-Zankoura, a ajouté la source.

La source a indiqué que les axes de Ramadi et d’al-Karamah dans le nord et le nord-est d’al-Anbar, avaient été à plusieurs reprises sécurisés et nettoyés du joug des terroristes. Toutefois, affirme la source, la coopération de certains résidents avec des terroristes et leur proximité avec les zones au sud du lac al-Tharthar et au sud-ouest de la province de Salaheddin a ouvert la voie à la réinfiltration d’éléments secrets de Daech.

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Ces deux axes ont une double importance, car, ils relient la capitale irakienne Bagdad aux frontières communes avec la Syrie par la route Bagdad-Fallujah-Ramadi-Haditha-Qaim, ainsi que la route Bagdad-Fallujah-Ramadi-al-Rutba-al-Walid.

Par ailleurs, les zones situées entre la ville d’al-Qaim (à l’ouest d’al-Anbar) et le passage frontalier d’al-Walid (sud-ouest d’al-Anbar) partagent environ 230 kilomètres de frontière commune avec le sud de la province de Deir ez-Zor et le sud et le sud-est de la province de Homs, toutes les deux situées en Syrie.

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Cette bande frontalière commune entre la Syrie et l’Irak est souvent désertique : ce qui permet les terroristes de Daech de s’infiltrer en Irak depuis la province d’al-Anbar dans l’ouest du pays.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV