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La chasse aux troupes américaines s’intensifie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les attaques contre les convois militaires américains en Irak se produisent quasi-quotidiennement. (Illustration)

Les attaques consécutives contre les convois militaires de la coalition américaine témoignent de l’échec stratégique de la présence militaire des États-Unis dans la région. En seulement deux heures, trois attaques ont été menées contre les convois transportant du matériel pour les troupes US en Irak.

Ce lundi 5 avril, les sources irakiennes ont fait état de la prise pour cible d’un convoi transportant du matériel logistique pour les troupes américaines opérant à al-Yusifiyah dans la province de Bagdad au centre de l’Irak, d’après Saberin News.

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Le groupe Qasim al-Jabarin a revendiqué l’attaque survenue peu de temps après celles menées contre deux convois militaires américains dans les provinces d’al-Diwaniyah et de Babil, a ajouté Saberin News.

Au cours de ces derniers mois, les convois militaires de la coalition américaine en Irak ont quasi-quotidiennement été visés par des explosions de bombes placées en bordure de route. Sans oublier les attaques à la roquette dont la dernière en date a été menée contre la base Aïn al-Asad. D’où, l’appel de la soi-disant coalition anti-Daech à des entreprises sécuritaires irakiennes pour se protéger.

Suite à l’assassinat ciblé des deux hauts commandants de la Résistance en janvier 2020 par un drone US près de l’aéroport de Bagdad, le Parlement irakien a approuvé une loi exigeant le retrait de toutes les forces étrangères déployées en Irak.

Les menaces contre les forces de la coalition US reflètent avant tout l’échec de la stratégie de Washington dans la région : de nombreuses années se sont écoulées depuis la présence militaire américaine en Irak et en Syriem toutefois, celle-ci n’a non seulement pas assuré la sécurité des deux pays, mais n'a pas non plus servi les objectifs américains dans les coulisses. Il va donc de soi qu’il n’y a plus aucun espoir que l’armée américaine remporte la victoire ni en Irak ni en Syrie, estime le site web Business Insider en suggérant au président Biden de ne pas tarder à rapatrier ses troupes.

Et à Business Insider de rappeler que “la semaine dernière, la porte-parole de la Maison Blanche, Jennifer Sackie, a annoncé que les pourparlers stratégiques entre Washington et Bagdad commenceraient bientôt et qu’ils porteraient sur la présence de troupes américaines dans le pays”.

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En allusion au nombre de soldats américains stationnés en Irak et en Syrie, respectivement 3 500 et plusieurs centaines, Business Insider fait noter que la présence d'un si grand nombre de soldats en Irak ne poursuit en aucun cas les intérêts de sécurité nationale des États-Unis: l’absence d’une mission militaire réalisable qui puisse être identifiée signale la fin de leur présence. 

Le rapport poursuit en citant le Premier ministre irakien Mustafa al-Kadhimi comme décrivant le nouveau cycle de pourparlers entre Bagdad et Washington comme une opportunité de discuter du retrait des troupes américaines.

Évoquant les récentes déclarations du Premier ministre irakien selon lesquelles, le nouveau tour de pourparlers Bagdad-Washington est une occasion de discuter du retrait des troupes US, Business Insider souligne que le gouvernement irakien ne cache pas sa volonté de le faire.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV