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L'Iran prêt à remplacer les Patriot de pacotille US dans la région

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les radars iraniens peuvent-ils apporter la paix dans la région.

Jeudi Biden a donné l'ordre d'un début de retrait des batteries de Patriot de navires et de porte-avions de la région du golfe Persique. Pour une Amérique qui brandissait il y a peu et par intermittence ses B52, cela ne peut signifier que la marche arrière. Pourquoi les USA n'ont jamais osé se rapprocher de l'espace aérien iranien? La réponse est claire : ce ciel est barricadé. De quoi donner des idées aux pays de la région qui moyennant des milliard de dollars dépensés en Patriot n'ont pas pu protéger les palais royaux face aux drones d'Ansarallah.  

Au cours des dernières années, alors que notre pays était sous un sévère régime de sanctions, l'industrie de la défense iranienne, tout en s'appuyant sur la puissance nationale et sans dépendre de pays étrangers, a entamé les travaux de construction et de nationalisation de toute sorte d’armes, y compris la conception et la fabrication de radars indigènes.

Les radars sont principalement utilisés dans les industries militaire et aéronautique. Les radars militaires sont conçus pour la surveillance, l’interception des cibles, le guidage et la navigation ainsi que l’observation derrière les obstacles.

Les radars ont également une utilité civile. À titre d’exemples, ils sont utilisés dans les systèmes d'imagerie par satellite, la navigation navale et aérienne, la météorologie, le contrôle du trafic et les voitures intelligentes.

L'Iran dispose de 40 types de radars de défense, chacun ayant ses propres fonctionnalités afin de visualiser les mouvements ennemis contre les systèmes de défense. Bien sûr, il existe des radars indigènes qui peuvent être exportés parmi les pays amis et frères sur fond de l’expiration des sanctions anti-iraniennes sur les armes.

Les radars iraniens ont été largement utilisés dans le cadre du conflit du Haut-Karabakh, leurs efficacités ont permis la détection des moindres agissements et l'arrivée de drones étrangers et les ont signalés aux centres de défense de notre pays.

Radar indigène Matla-ul-fajr

Le radar autochtone Matla-ul-fajr est l'un des types de radars tridimensionnels indigènes fabriqués par l'industrie de la défense de notre pays. Il a été dévoilé pour la première fois lors de défilés militaires, mais il a été officiellement inauguré en 2010 lorsqu'il a remplacé les radars de fabrication occidentale dans le golfe Persique

La portée de Matla-ul-Fajr-1 est de 300 km et l'altitude maximale est de 20 000 m. Une fois complètement installé, le système atteint les huit mètres de hauteur. L'ensemble du système, contenant les antennes, les instruments de configuration, les unités de traitement, de contrôle et d'affichage, les dispositifs de communication et le groupe électrogène sont installés sur une remorque afin de permettre au radar de garder une certaine mobilité. Le radar est également équipé d'un équipement ECCM lui permettant ainsi de survivre dans un environnement de guerre électronique. Ce radar peut utiliser 100 fréquences différentes dans la bande VHF pour fonctionner dans des environnements brouillés.

Radar Matla-ul-fajr 2

La même année, un projet visant à améliorer les capacités du radar a été lancé par SAIRAN et l'Université de technologie d'Ispahan. La production de ce modèle appelé Matla-ul-fajr 2 a débuté en 2012.

Matla-ul-fajr 2 est un radar 3D à semi-conducteurs fonctionnant dans la bande VHF. En raison de la nature de sa fréquence, il peut détecter des cibles à faible section transversale radar telles que les avions furtifs et les missiles de croisière avec une faible précision à des distances plus courtes. La portée du radar est de 480 kilomètres et il utilise deux canaux séparés pour la détection et est installé à l'arrière des camions lourds pour améliorer la mobilité. Ce radar a remporté la première place au Festival international de Kharazmi.

Radar Asr

Asr est un radar à longue portée iranien passif à balayage électronique, dévoilé en 2013. Le radar de surveillance aérienne ou ASR est un radar triphasé à semi-conducteurs, capable de détecter les bateaux, les aéronefs volant à basse altitude avec une section transversale radar (RCS) de 4 m2 (43 pieds carrés) à une portée de 5 à 110 nm. Le radar est conçu et construit conjointement par la marine de la République islamique d'Iran et le ministère de la Défense.

Le radar naval ASR indigène utilise un réseau passif à balayage électronique, qui peut être déployé à terre ou sur des navires, ce qui le rend moins vulnérable aux missiles antiradars qui utilisent des signaux radar pour se diriger vers leur cible.

Radar Qadir

Le radar Qadir est une antenne réseau à commande de phase d'une portée de 1100 km et capable de suivre des cibles à une hauteur de 300 km. Le radar a été dévoilé par le CGRI. Selon des sources militaires officielles, le radar a la capacité de détecter des cibles aériennes, des avions furtifs (Stiles), des missiles de croisière et balistiques et des satellites à orbite basse (LEO). Le radar a été testé pour la première fois lors de l'exercice du « Grand Prophète 6 ».

Radar Fath 14

Le radar iranien Fath 14, avec une portée de 600 kilomètres, peut détecter de petites cibles aéroportées, des avions ou des drones hostiles, à haute altitude.

Performances spéciales : rotation à 360 degrés, installation d'un système de détection ami-ennemi, détection de cibles aériennes à haute altitude, haute mobilité, rapide et résistant à la guerre électronique.

Particularité: Conception de 5 méthodes spéciales pour combattre la guerre électronique et utiliser la technologie à l'état solide, identifier des cibles stratégiques telles que le chasseur Super Hornet ou le F-18.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV