TV

Israël lague le "Golfiens" et appelle à l'aide l'Otan

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des missiles anti-navire du Hezbollah libanais. (Photo d’archives)

Il y a peu les Etats Unis ont décidé de détacher Israël de leur centre de commandement en Europe pour le réintégrer au CentCom au Moyen-Orient. A l'époque les Golfiens ébahis croyaient avoir eu le gros lot. Il a fallu deux mois pour que les illusions des Golfiens qui voyaient en Israël un Big Brother bis s'effondrent et que l’Etat émirati suspende ses rencontres sécuritaires ce jeudi avec Israël et les USA. Car Abou Dhabi n’est pas bête depuis que Helios Ray a été frappé en mer d'Oman, il est sûr qu'Israël n'est qu'un tigre de papier. Un Israël qui regrette d'avoir été répudié du commandement européen et qui au premier clash sérieux avec l'Iran a envoyé son chef d'état-major "chercher secours" en Europe.       

En allusion à la tournée européenne du président israélien et du chef d’état-major de l’armée israélienne dans certains pays européens, le quotidien libanais, al-Akhbar a souligné : « Des responsables israéliens ont transmis des menaces au Liban via la France. Ils ont menacé de viser les infrastructures civiles, en cas de guerre avec le Hezbollah. La menace conditionnelle israélienne n'est pas chose nouvelle. Auparavant il a proféré la même rhétorique contre le pays du Cèdres.

Selon al-Akhbar, cette menace était accompagnée d’une campagne d’intoxication des médias israéliens, mettant en garde contre le développement du "projet de missiles de précision du Hezbollah qui est devenu plus meurtrier, capable de briser les systèmes de défense aérienne israélienne. "

Ces menaces ont été brandies dans le cadre d'une tournée du chef d'état-major de l'armée israélienne, Aviv Kochavi, dans plusieurs capitales européennes, visant à remonter la partie européenne contre l'Iran et à pousser l’Europe à durcir sa position en cas d’un retour de Washington à l'accord nucléaire iranien.

Lire plus: "Le Hezbollah pourrait avoir des missiles de croisière" (experts israéliens)

Quant à cette visite justement, le quotidien israélien,  Haaretz a rapporté qu'Israël ne liait pas la demande d'agir contre les missiles de précision du Hezbollah et l'accord nucléaire iranien. D'autre part, le journal note l'existence d'une réalité différente, car «on s'attend à ce que les États-Unis reprennent dans un proche avenir les négociations avec l'Iran concernant le retour des États-Unis à l'accord nucléaire. En Israël et en Occident, des discussions ont eu lieu pour savoir s'il serait utile dans le cadre du nouvel accord d'essayer de forcer les Iraniens à faire des concessions sur ces deux questions ».

Le rapport du journal israélien est basé sur des estimations et des tendances du renseignement en "Israël" qui montrent l'ampleur de la menace du Hezbollah et son impact sur les décisions et les orientations de Tel-Aviv ainsi que son « efficacité » à le dissuader d'un large éventail d’actions hostiles contre le Liban.

La présence de Rivlin à la tête de la délégation israélienne a permis à Kochavi, de communiquer directement avec le président français, Emmanuel Macron, et de "présenter le statut" de la situation et de ses développements vus par Tel-Aviv. Le point principal dans cet aspect en particulier est le large développement qui a été introduit dans la dernière étape de la capacité militaire du Hezbollah au Liban, malgré tous les efforts israéliens qui n'ont pas réussi à l'arrêter.

Mais le régime israélien espère-t-il réaliser à travers la France ce qu'il n'a pas été capable de réaliser face au Hezbollah par des options militaires, sécuritaires et autres?

Bien que la réponse soit négative, Israël fait de son mieux pour attirer le soutien de Paris.

Le président israélien, Reuven Rivlin et le chef d’état-major de l'armée israélienne, Aviv Kochavi ont amorcé mardi en Allemagne une tournée en Europe qui s'est conclue jeudi par des entretiens à Paris avec le président français, accompagné de hauts responsables militaires.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV