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Commandos marines de Gaza liquident-ils des soldats sionistes à l'intérieurs des bases israéliennes?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un soldat israélien est évacué par ambulance de la frontière entre Israël et Gaza dans le sud d'Israël, le 10 novembre 2020. (Photo d'illustration)

Pour une armée israélienne qui dit avoir des "yeux perçants" en Cisjordanie, qui incite ses chroniqueurs à débiter des récits pas possibles sur un soi-disant "espace intelligent" composée de "groupes de caméras qui surveillent les principales intersections et rendent  24h / 24 et 7j / 7 tout bien visibles", et ce, à la faveur d'un soi-disant système "numérique de prise spatiale" lequel système a été utilisé par "les quartiers généraux de surveillance spatiale dans les territoires et les frontières" de l'entité, c'est plutôt limite. En effet il y a trop de bourdes ces temps-ci pour les colons sionistes puissent croire un récit genre :

"La Brigade Spatiale, a eu déjà un effet immédiat dans plusieurs domaines: les combattants sur le terrain, que ce soit en position de sécurité en auto-stop, dans une casemate ou sur le terrain, reçoivent des avertissements qui leur donnent peu de temps, parfois un peu plus de dix secondes, nécessaires pour contrecarrer une attaque ou se préparer physiquement et mentalement à une confrontation avec la personne qui les met en danger ou les civils qui l’entourent. ...Le réseau numérique déployé dans la zone permet de mener une poursuite rapide des auteurs immédiatement après une attaque, ou encore une reconstitution de l’événement, y compris l’identification des auteurs s’ils ont déjà quitté la zone."

Et bien une des premières bourdes de cette brigade spatiale à qui Ynet attribue les capacités miracles a été commise pas plus tard que ce mercredi quand un soldat de l'armée israélienne " a été grièvement blessé alors qu'il se trouvait dans une base". Le récit officiel de l’événement que rapporte le porte parole de l'armée sioniste se veut comme toujours "minimaliste" et "plein de zone d'ombre:   « un incident habituel s’est produit dans l’une des bases militaires de la région de la vallée du Jourdain, au cours de l’alimentation d’un soldat qui a été grièvement blessé et emmené à l'hôpital ». A lire entre les lignes, il se serait agi d'un rixe au restaurant d'une caserne qui aurait tourné mal. Et pourtant le communiqué de l'armée israélienne  ne mentionne ni le type d'incident ni non plus le lieu où il s'est produit mais souligne seulement  que la police militaire enquête et que la famille du militaire en est tenu informé. Et pourtant, la chaîne 12 de TV sioniste  a qualifié de critique l'état de santé du soldat anonyme et ajouté que des efforts se poursuivaient pour sauver sa vie, ce qui signifie que le Sioniste est déjà mort. L’ambiguïté s'épaissit quand on sait surtout qu'il s'agit du deuxième incident survenu en une semaine au sein d'une armée israélienne dont le chef de l'état-major se baladant sous escorte, ne cesse de multiplier les menaces à la fois contre l'Iran, contre le Hezbollah et évidemment contre Gaza.

 

Au fait, deux jours auparavant, un autre soldat israélien avait été "grièvement blessé" une balle à l'intérieur d'une autre base militaire, là encore dans des circonstances parfaitement opaques et non communiqués. Le site d'information Ynet avait expliqué alors que l'homme "avait été retrouvé au sol, blessé à la tête, dans un secteur relativement isolé de la base". Alors que des observations initiales avaient laissé penser qu'il avait été touché par une pierre, l'hôpital a estimé qu'il avait pu être blessé par balle. Visiblement la Brigade spatiale ne marche pas trop bien non plus sur le front Intérieur où les combattants palestiniens en sont désormais à mener des opérations commandos en série au sein des bases militaires sioniste, et pas n'importe quelle base. 

Il y à peine 15 jours, une spectaculaire opération commando avait visé au Néguev, une base à F-35 et des fuites ont affirmé dans la foulée qu'un "dispositif électronique" du F-35 avait été piraté au cours de cette opération que l'armée sioniste a tenté de déguisé en un hold-up, mené par des "bédouins" en quête " des balles à vendre sur le marché noir". C'est significatif quand on, sait à quel point le F-35 Adir a servi les intérêts pécuniaires de l'entité dans la mis en oeuvre du mascarade dit Normalisation et comment Tel-Aviv a tenté de tiré des bénéfices militaires d'un appareil de cinquième génération que Forbes, citant l'US Air Force qualifie de 'Ferrai plein de bug qu'on ne peut utiliser que le temps d'un week-end".

En effet, ces opérations commandos en chaîne largement censurée par les médias sionistes, et qui prouvent encore une fois l'extrême fragilité du front intérieur israélien, intervient simultanément à un incident naval de première importance là encore largement censuré en Israël : il y a deux jours l'armée israélienne a affirmé une "menace potentielle" qui se serait dirigé vers un navire de guerre israélien non loin de Khan Younes. Evidemment le communiqué de l'armée sioniste s'est comme toujours refusé d'appeler un chat par son nom, affirmant que la "menace avait été neutralisée" et qu'aucun dégât n'a été infligé à la marine israélienne. Mais on sait depuis qu'il s'agissait effectivement d'une première attaque au bateau piégé télécommandé ayant visé la flotte de combat israélienne, alors impliquée dans un exercice militaire et que cet assaut aurait eu lieu dans les "eaux territoriales israéliennes". La encore, la brigade spatiale numérisée  qui dit faire des miracles pour assurer la "protection des frontières sionistes" a bien montré ses limites. A ceci s'ajoute une toute récente vidéo que la Résistance islamique de la Palestine vient de publier et qui met en scène un impressionnant exercice des commandos marines de Gaza.

Gaza compte désormais sur la pertinence d’opérations amphibies de guérilla comme l’ont démontré des opérations passées sous silence dont une qui a bien précédé à l'assaut au bateau piégé d'il y a deux jours contre un destroyer israélien. Une pénétration réussie d’un commando au sein d’une zone militaire sensible. Et pourtant, le littoral de la bande de Gaza est quadrillé par des unités de surface israéliennes et ces dernières n’hésitent pas à ouvrir le feu sur tout ce qui bouge. Il vaudrait mieux donc que la presse israélienne cesse d'affabuler sur une supposée brigade spatiale propre à veilleur à la "sécurité" du front intérieure ou Sud ou Nord. Le Hezbollah ayant lui aussi publié il y a quelques jours une vidéo avec les coordonnées des sites militaires les plus secrets d’Israël enfouis au milieu des zones civiles.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV