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Soleimani assassiné : les Iraniens ne nous lâcheront pas si facilement (CentCom)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les missiles iraniens Fateh-110. (Archives)

Le commandant du CentCom a mis en garde contre le danger de la vengeance de l'Iran pour le martyre du général Soleimani, en dépit des actions de Washington pour le retour à l’accord sur le programme nucléaire iranien.

Réitérant certaines allégations sans fondement, le commandant des forces américaines en Asie de l'Ouest (CentCom) estime que l'Iran devrait s'abstenir de toute action alors que Washington intensifie ses efforts pour sauver l'accord nucléaire de 2015 avec Téhéran, selon des sources d'information.

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Indiquant que l’heure est à la vigilance et la prudence pour toutes les parties, le général Kenneth McKenzie s’est dit toutefois prêt à toute éventualité.

« Je pense que le danger est toujours là, ils [les Iraniens] considèrent cela comme une étape pratique. Écoutez, nous évaluons constamment la protection de nos forces dans la région. Nous regardons cela de très près, je suis donc convaincu que nous sommes prêts à tout », a-t-il déclaré en allusion à l’assassinat du général Soleimani, le 3 janvier 2020 près de l’aéroport de Bagdad.

Prônant pour l’approche de la Maison-Blanche par rapport à l’accord de 2105, McKenzie n’a en aucune partie de son entrevue évoqué le retrait de la précédente administration américaine de l’accord conclu sous l'égide du Conseil de sécurité de l’ONU qui constitue une violation du droit international, ni l'imposition de sanctions illégales contre le peuple iranien. 

Les propos interviennent suite à la rencontre de McKenzie avec les autorités d’Oman à Muscat, capitale, au cours de laquelle, il a souligné la nécessité de renforcer la coopération en matière de sécurité entre les États-Unis et Oman. 

Comme convenu en 2019, Oman a autorisé les porte-avions américains à accéder aux ports du pays, le port d'al-Duqm étant depuis la deuxième plus grande base de la marine américaine de la région. En raison de son éloignement du golfe Persique, la base navale d'al-Duqm à Oman représente moins de danger pour les forces américaines, d’autant plus que la Grande-Bretagne possède également d'importantes installations offshore à Oman.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV