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Un royaume marocain divisé en six Etats, comment le Mossad s'applique?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La signature de l'accord de normalisation en décembre 2020/AFP

Cela arrive plutôt que prévu : cette damnée normalisation Maroc-Israël  que l'axe US/Israël a presque imposé au Maroc dans le but de créer une base navale géant à Dakhla, normalisation qui a fini déjà par embraser le Sahara occidental,  par motiver le Front Polisario à s'armer contre l'armée marocaine puis par déstabiliser la coalition gouvernementale, et tendre les relations avec l'Algérie voisine et tout ceci alors même que ni Israël ni les USA n'ont nullement l'intention de reconnaître la marocanité du Sahara, vient de provoquer un nouveau schisme et on parie qu’Israël est loin d'y être étranger. Car ces officiers sionistes qui opèrent à 30 kilomètres des frontières avec l'Algérie, n'agissent pas que pour placer un système de surveillance et d'espionnage aux portes algériennes. Ils agissent aussi pour émietter le royaume. Des milliers de marocains sont descendus dans la rue à Fnideq, vendredi 12 février, pour la deuxième semaine consécutive pour protester contre la dégradation de la situation économique, réclamant « la dignité et le travail ». Evidemment le slogan est partout le même quand il s'agit de déclencher une révolution colorée quitte à inscrire le chaos dans la durée. 

Les protestataires ont exigé que le point de passage de Tarajal avec l’enclave espagnol de Sebta, fermé en mars dernier, soit rouvert, une exigence bien intéressante quand on sait que beaucoup de choses pourraient se produire via des "infiltrations frontalières". Les manifestants ont également protesté contre les conditions de vie devenues intenables pour les très nombreuses familles de la localité qui vivaient du commerce frontalier. 

Les médias marocains défendent bec et ongle que le gouvernement marocain avait mis en place en 2019 un dispositif qui a progressivement étouffé la contrebande originaire de Sebta et Melillia et que la crise sanitaire a renforcé mécaniquement ce dispositif. Mais des médias dominants soulignent que les manifestants ont réclamé la libération de quatre citoyens qui avaient été arrêtés lors des protestations de vendredi dernier et que dans la foulée, l’Organisation marocaine des droits de l’homme (OMDH) vient de demander l’ouverture d’une enquête judiciaire transparente sur la mise en liberté provisoire des personnes interpellées après la manifestation de Fnideq. Intéresant quand on sait que depuis la scandaleuse annonce de la normalisation des liens Raba-Tel-Aviv depuis Washington par une administration Trump finissant, pas une manifestation anti israélienne n'a été autorisé ni médiatisée, bien au contraire de ce qui se passe à Fnideq. La raison?  

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Interrogé par la presse algérienne, le président de l’Observatoire marocain pour la lutte contre la normalisation avait mis en garde ses concitoyens contre un plan israélien visant à démembrer le Maroc. Un plan sous-jacent qui cache les véritables objectifs du régime de Tel-Aviv dans ce pays voisin et dans toute la région du Maghreb. «La normalisation avec l’entité sioniste a atteint tous les secteurs, politique, économique, artistique, sportif, etc.», disait  Ahmed Ouihmane, condamné à un mois de prison ferme pour s’être opposé à l’établissement de relations diplomatiques entre le Maroc et Israël, sous l’égide de Donald Trump et son gendre Jared Kushner.

«Pour résumer, les Marocains doivent comprendre qu’il n’y a pas un domaine qui n’ait été épargné par l’infiltration sioniste. Le meilleur exemple en est le fait que les biens des Waqfs et des affaires religieuses sont gérés dans la capitale du pays, Rabat et Sala, par un sioniste qui répond au nom de Guy Dery et qui n’est autre que le proche, si ce n’est carrément le frère d’Aryé Dery, l’actuel ministre israélien de l’Intérieur dans le gouvernement de Netanyahou. Ce n’est donc plus une affaire de normalisation mais d’infiltration. désormais, la menace sioniste ne se limite plus à l’oppression et à la répression que le peuple palestinien subit quotidiennement dans les territoires occupés, mais elle pèse désormais sur la sécurité, la stabilité et l’unité du Maroc. C'est un projet qui vise à morceler le Maroc en six entités, avec leurs cartes et leurs drapeaux et même leurs hymnes nationaux, j’y ai également dévoilé les réseaux d’agents avec leurs photos et une organisation secrète appelée Les amoureux d’Israël au Grand Maghreb», a-t-il ajouté.

Les déboires que connaita l'entité sioniste et son plan d'annexion du Maghreb par Rabat interposé, semble effectivement avoir accéléré le mécanisme de chaos. Sur fond de démissions collectives au sein du Parti de la Justice et du Développement (PJD) dans la ville de Freïja à Taroudant au Sud à travers tout le Maroc, il y a des voix qui exigeraient qu'on commence à emboîter le pas au voison algérien pour mettre à a porte Israël. 
Des parlementaires algériens ont boycotté en effet une réunion à cause de la participation d’Israël. La

délégation parlementaire algérienne qui avait participé à l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée s’en est retirée à cause de la participation de parlementaires israéliens. 
Selon le site arabophone Echorouk, qui a rapporté l’information vendredi 12 février, trois parlementaires algériens ont adressé une notification de retrait, sur demande de l’Assemblé populaire nationale (APN).

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La délégation parlementaire algérienne s’est retirée de la deuxième partie de la conférence qui traitait le retour aux activités économiques après la crise de la Covid-19, et la distribution équitable du vaccin dans le monde. En janvier dernier, les députés algériens ont introduit un projet de loi contre la normalisation avec Israël. Ce projet de loi visait à prendre des dispositions qui interdisent tout contact ou relation avec le régime sioniste. Il est « interdit d’ouvrir des bureaux de représentation de toute nature et à tout niveau avec l’entité sioniste, directement ou indirectement ». Le projet vise également à interdire tout accord entre les individus, qu’il soit direct ou indirect. Il est également interdit aux Algériens de participer à des activités avec Israël. De toute évidence la normalisation que l'axe US/Israël a cherché à imposer à l'Afrique du Nord est sur le point de se retourner contre ses architectes.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV