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Deuxième drone intercepté en 48 heures, 4 ème en 4 jours

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Février noir pour les drones israéliens. ©Fars News

Un autre drone israélien a été visé ce mercredi 3 février, ce qui aurait causé aujourd’hui un bruit d’explosion dans le ciel du Sud libanais, rapporte la chaîne RT.

Le site web de l’édition arabe de la chaîne RT a écrit : « Une énorme explosion a été entendue dans le ciel de la région d’al-Zahrani, au sud du Liban. Le bruit aurait été en rapport avec l’explosion d’un drone de reconnaissance de l’armée israélienne dans l’espace aérien du sud du Liban. »

Par ailleurs, le porte-parole de l’armée israélienne a reconnu la violation de l’espace aérien libanais, et prétendu que la DCA [le Hezbollah libanais] avait visé un drone israélien au-dessus du Liban sans que [le missile de DCA] l’ait touché. Le journal israélien Yediot Aharonot aussi a prétendu que le drone en question n’avait pas été endommagé lors de l’attaque et qu’il avait poursuivi sa trajectoire.

Dans un communiqué, le Hezbollah libanais a annoncé il y a deux jours avoir frappé un drone du régime sioniste près des frontières du Sud libanais. « La Résistance islamique (Hezbollah) a abattu dans la matinée (du lundi 1er février) un drone de l’ennemi israélien qui avait violé l’espace aérien libanais », a annoncé l’organe de presse du Hezbollah. Selon ce média, « un drone de type Matrice 100, modifié en Israël, a violé l’espace aérien libanais à 10h30 lundi matin, à une distance de 400 mètres au-delà de la Ligne bleue (ligne de non-confrontation). Les combattants de la Résistance lui ont fait face avec des armes convenables, au-dessus d’un endroit dit Kherbet Cheaaïb, dans la localité de Blida au sud du Liban ».

Le drone visé ce mercredi par le Hezbollah constitue donc le 4ème drone israélien à avoir été frappé ou détruit par les forces de la Résistance libanaise et palestinienne en l’espace de 3-4 jours. Le journal arabophone Rai al-Youm y a consacré son éditorial de mardi avec pour titre : « Deuil général pour les drones israéliens ».

Des médias israéliens ont écrit mardi que la branche militaire du mouvement de résistance islamique de la Palestine, Hamas, aurait accédé à une technologie lui permettant d’abattre les drones. Se référant au site d’information israélien Walla, l’agence de presse palestinienne Safa a écrit : « les estimations de l’armée du régime sioniste montrent que le Hamas a développé les technologies permettant de frapper les aéronefs militaires. »

Le rapport du site Walla évoquait aussi le nombre de drones écrasés au cours de cette dernière année dans la bande de Gaza.

Quelques heures avant la publication de ce rapport par le site Walla, l’armée du régime sioniste avait reconnu qu’un aéronef israélien avait « chuté » dans la bande de Gaza, alors que des sources indépendantes basées à Gaza ont rapporté que les forces de la Résistance ont « capturé » le drone israélien.

Cependant, les groupes de résistance basés à Gaza n’ont encore émis aucun communiqué quant à eux pour préciser si le drone israélien s'est écrasé ou s'il a été capturé.

Lundi, des sources palestiniennes aussi ont rapporté que la Résistance palestinienne avait frappé un drone israélien dans la bande de Gaza, à quoi s’ajoute le drone de reconnaissance, plus précisément, le quadrirotor d’espionnage israélien que le Hezbollah libanais a annoncé mardi avoir fait atterrir, après qu’il eut violé l’espace aérien du Liban. Et pourtant, l’armée israélienne prétend n’avoir aucune inquiétude quant à la fuite d’informations.

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Pour rappel, le chef du bureau politique du mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas, Ismaïl Haniyeh, se trouvait à Beyrouth, capitale libanaise, en septembre 2020, une première en 27 ans, pour participer à une réunion élargie des organisations palestiniennes contre la normalisation entre des pays arabes et Israël. Rien n’est plus normal que les deux mouvements de résistance aient développé ensemble des stratégies d’une lutte conjointe contre l’ennemi. « Une armée de libération qui compte au moins 350 000  Palestiniens! » C'est ainsi que la presse israélienne a commenté la rencontre entre le Secrétaire général du Hezbollah et le chef du bureau politique du Hamas.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV