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Nord syrien: les FDS servent les intérêts d'Israël?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des membres des Forces démocratiques syriennes dans le nord de la Syrie. (Archives)

Avec l’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche, on assiste à une recrudescence des activités des FDS au nord de la Syrie.

Les Forces démocratiques syriennes (FDS) sont un groupe de l’opposition composé de rebelles majoritairement kurdes, qui est largement soutenu par la coalition internationale menée par les États-Unis. Malgré les changements au sein de la nouvelle administration américaine présidée par Joe Biden, les FDS persistent à saboter tous les moyens d’arriver à une entente avec le gouvernement de Bachar Assad.

Elles viennent d’encercler toutes les zones sous leur contrôle à Hassaké et à Qamichli et de fermer les entrées et les sorties menant aux territoires contrôlés par l’armée syrienne qui se voient donc priver de denrées alimentaires. Par ailleurs, une dizaine de civils ont été arrêtés.

Les FDS prétendent que ces mesures interviennent suite au blocus des villages de Tall Rifaat, Sheikh Maqsoud et Ashrafeyah à Alep par l’armée syrienne. Néanmoins, les sources d’information officielles démentent cette version des faits.

Pour en savoir plus : Coup de maître du renseignement syrien 

Les nouvelles actions des FDS à Hassaké et Qamichli répondraient aux ordres de Washington qui poursuivent trois objectifs : 1 -l’arrêt complet du pompage du pétrole vers les régions sous le contrôle de l’armée syrienne ; 2 -l’aboutissement des pourparlers inter-kurdes ; 3-la réduction des tensions avec la Turquie.

Dans le Nord syrien, la ville de Hassaké et les villages environnants sont toujours privés d’approvisionnement en eau potable du fait de l’arrêt par les forces d’occupation turques de la station d’eau d’Allouk située dans la zone occupée de Serêkaniyê (Ras al-Ain).

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), proche de l’opposition, la crise sécuritaire des FDS a commencé en même temps que la crise militaire. Ce samedi, de violents affrontements entre l’armée syrienne et les Forces démocratiques syriennes ont fait des blessés à Qamichli dans le nord-est de la Syrie.

Ces affrontements ont duré plusieurs heures, et c’est avec la médiation des forces russes que le calme est revenu à Qamichli. Selon l’OSDH, les deux villes de Hassaké et de Qamichli connaissent toujours la crise avec une mobilisation incessante, car les forces kurdes continuent d’assiéger les zones contrôlées par l’armée syrienne et les postes de sécurité.

« Les forces russes tentent de régler les différends du gouvernement autonome au nord et à l’est de la Syrie avec l’armée syrienne, mais leurs efforts n’ont abouti à rien », a affirmé l’OSDH.

Les observateurs estiment que les FDS procèdent à de nouvelles actions pour assurer les intérêts d’Israël et stratégiquement parlant, saboter les relations entre la Syrie et l’Irak et empêcher que la situation en Syrie ne s’améliore.

Ainsi, les agissements des FDS, les actions de la Turquie dans le nord de la Syrie et l’échec de la médiation russe pour parvenir à un accord avec Damas, malgré la flexibilité de ce dernier, reflètent la dangereuse approche des Kurdes et leur volonté de mettre en œuvre les diktats de la nouvelle administration américaine.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV