TV
Infos   /   Iran   /   Moyen-Orient   /   Afrique   /   Amériques   /   Asie   /   Europe   /   E-PRESS   /   L’INFO EN CONTINU

E-Press du 6 janvier 2021

La "Tsar Bomba", la plus puissante des bombes nucléaires de l'histoire, exposée pour la première fois à Moscou, le 1er septembre 2015. ©AFP

 

Regardez et téléchargez cette vidéo sur Urmedium.com et YouTube !

Au sommaire :

1- Assassinat de Soleimani et Abou Mahdi, société de sécurité G4S impliquée ?

À l’Université de Téhéran, Ebrahim Raïssi, chef du Pouvoir  judiciaire iranien, a déclaré lors du premier anniversaire de la mort du général : « Ne pensez pas que quelqu’un comme le président de l’Amérique, qui apparaît comme un assassin ou qui a ordonné un assassinat, peut s’en tirer (…) Jamais ». « Ceux qui ont joué un rôle dans ce meurtre ne seront nulle part en sécurité sur cette terre ».

Le procureur iranien Ali Alqasi-Mehr a ajouté à sa liste de complices du meurtre, la base US de Ramstein en Allemagne qui aurait servi de relai pour guider le drone tueur.

Il a accusé la direction de la société américano-britannique G4S, en charge de la sécurité de l’aéroport de Bagdad, d’être impliquée dans le meurtre, ce qu’a tout de suite démenti son porte-parole londonien en déclarant qu’il s’agissait de « spéculations infondées ».

Ce n’est pas l’avis de Qaïs al-Khazali, secrétaire général de la milice pro-iranienne Asai’b Ahl al-Haq. Dans « Le dernier voyage », un documentaire diffusé en Irak, il a affirmé que les caméras de surveillance de G4S ont permis de suivre les déplacements de la cible [Soleimani] au sortir du salon VIP. Et il a ajouté : « Habituellement, lorsqu’un avion atterrit à l’aéroport, G4S est présent à un endroit précis près du site d’atterrissage, mais la nuit de l’assassinat, le véhicule de l’entreprise était stationné exactement sur la voie des passagers, ce qui peut être traduit qu’elle avait une mission particulière à accomplir ».

En Irak, les accusations portées contre G4S par les milices chiites ne sont pas nouvelles et leurs réactions parfois violentes : le 3 septembre 2020, un drone a largué un explosif sur son siège à Bagdad provoquant des dégâts importants, mais pas de victimes. Soupçonnée : la « résistance » – c’est-à-dire des groupuscules non identifiés – n’a pas revendiqué l’attaque.

G4S a été introduite en Irak en 2010, sous le gouvernement de Nouri al- Maliki, une époque où la société britannique était accusée de vendre des « instruments de torture » aux Israéliens.

En dépit de la campagne internationale « Stop G4S » lancée par BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) pour sa gestion des Palestiniens incarcérés dans les prisons israéliennes, son contrat en Irak a été reconduit par Haïdar al-Abadi et Adel Abdel-Mahdi, les successeurs d’Al-Maliki. Il y a de quoi se poser des questions. Certes, G4S s’est apparemment retirée du marché israélien, mais pour se voir chargée de la sécurité du Hajj en Arabie Saoudite sous le nom d’Al Majale G4S. Tout un programme !

En Irak, on se demande sans illusion si Moustapha al-Kazimi, actuel premier ministre, osera résilier le contrat de G4S.

En juin dernier, le procureur Ali Alqasi-Mehr a émis un mandat d’arrêt contre Donald Trump, et 35 militaires et responsables américains soupçonnés d’être impliqués dans l’assassinat du général Soleimani. Début décembre, le nombre des coupables présumés est passé à 48.

Le 3 janvier 2021, des milliers d’Irakiens ont manifesté leur colère à l’endroit où le général Soleimani et d’Abou Mahdi al-Muhandis ont été tués. Le lendemain, sur la place Tahrir à Bagdad, ils ont conspué l’actuel premier ministre Moustapha al-Kazimi, l’accusant d’être un agent américain.

De crainte de représailles plus violentes, les États-Unis ont réduit de moitié le personnel de leur ambassade à Bagdad. D’autres réactions à l’assassinat du général Soleimani risquent en effet de se produire dans les semaines et mois à venir. Au Proche et Moyen-Orient, aussi, la vengeance est un plat qui se mange froid.

Source : Réseau international

 

2- OTAN: le Sultan, réintronisé !! 

Le 29 décembre, venant de recevoir son homologue turc, Mevlut Cavusoglu, à Sotchi, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a indiqué que Moscou et Ankara allaient poursuivre leur coopération militaire malgré leurs différends sur la Syrie, la Libye et le Haut-Karabakh… et les critiques soulevées par l’acquisition de systèmes russes de défense aérienne S-400 « Triumph » par la Turquie. Achat qui a valu à cette dernière d’être exclue du programme F-35 ainsi que des sanctions américaines visant son industrie de l’armement.

« Nous avons confirmé avec la Turquie notre objectif mutuel de développer notre coopération technique militaire », a en effet déclaré M. Lavrov, avant de souligner que le président russe, Vladimir Poutine appréciait la détermination de la Turquie à « poursuivre la coopération dans ce domaine, malgré la pression illégitime de Washington. » En outre, a-t-il continué, les sanctions « occidentales » ne doivent pas influer sur les relations de deux pays « guidés par leurs intérêts nationaux. »

De son côté, le ministre turc a assuré que les sanctions américaines ne feraient pas plier Ankara. « Nous ne renonçons pas à nos actions à cause de sanctions. Notre accord sur la livraison des S-400 est intervenu avant cette décision », a-t-il dit. « Quel que soit le sujet, y compris le S-400, nous préférons régler les problèmes par le dialogue. Les États-Unis ont dit après les sanctions qu’ils étaient pour un dialogue », a-t-il aussi ajouté.

Source: Opex360

 

3- Roumanie: MQ-9 Reaper pour espionner la Russie 

L'US Air Force a envoyé des avions MQ-9 Reaper et des dizaines d'aviateurs à la 71e base aérienne de Campia Turzii, dans le nord-ouest de la Roumanie, pour mener des missions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance à l'appui des opérations de l'OTAN, a rapporté un site de défense américain.

Les MQ-9 sont des véhicules aériens sans pilote capables d'effectuer des opérations aériennes contrôlées à distance ou autonomes.

« Le positionnement avancé de nos MQ-9 à cet emplacement stratégique clé rassure nos alliés et partenaires, tout en envoyant un message à nos adversaires, que nous pouvons réagir rapidement à toute menace émergente », a déclaré le général Jeff Harrigian, commandant de l'US Air Force en Europe et des forces aériennes en Afrique.

Le déploiement a été entièrement coordonné avec le gouvernement roumain. Les États-Unis et la Roumanie entretiennent des relations militaires étroites en tant qu'alliés de l'OTAN et coopèrent sur un certain nombre de questions de sécurité régionale.

La Roumanie, historiquement pro-américaine, voit les États-Unis comme un garant de la stabilité et de la démocratie dans la région face à une Russie de plus en plus hostile.

Source : Universul

 

4- Une ogive nucléaire de 210 kt contre les missiles de croisière S-300 et S-400

Les États-Unis veulent lutter contre les missiles de croisière S-300 et S-400 avec une ogive nucléaire de 210 kt.

L'incapacité des États-Unis à s'opposer aux systèmes de défense antiaérienne et antimissile russes modernes a contraint le commandement militaire américain à recourir à l'utilisation de missiles de croisière tactiques avec des ogives nucléaires d'un rendement allant jusqu'à 210 kt. La décision s'est avérée très spontanée, puisque le missile tactique AGM-69 développé à ces fins n'avait tout simplement aucune précision (l'écart par rapport à la cible dans le cadre des tests a atteint 450 mètres)

Au départ, on supposait qu'ils détruiraient les systèmes de défense aérienne ennemis avec des attaques disproportionnées. Le B-52 est armé du missile nucléaire tactique à courte portée AGM-69 (SRAM). La portée de vol du missile est de 160 km, l'ogive est de 17 à 210 kilotonnes. La fusée pèse 1010 kg, la vitesse est de Mach 3,5. L'imprécision de l'AGM-69 (à moins de 450 m) est davantage compensée par la puissance. Les États-Unis prévoyaient de déployer un escadron de B-52 modifiés avec chaque bombardier qui porterait 20 de ces missiles, note la revue militaire Soha.

L’utilisation d’avions furtifs est une autre opportunité potentielle pour les États-Unis. Cependant, la pire stratégie américaine pour neutraliser le système de défense aérienne est l'utilisation de vieux B-52 armés d'armes nucléaires tactiques.

Source : Avia.pro

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV