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E-Press du 29 décembre 2020

200 millions de doses de vaccin pour 67 millions d'habitants. ©LCI

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Au sommaire :

1-L’Iran met en garde des USA

"Le gouvernement américain a fait des pays voisins d’Iran des bases d’insécurité contre le peuple iranien", a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.

Lors de sa vidéoconférence hebdomadaire, Saïd Khatibzadeh a déclaré : "Nous avons demandé à plusieurs reprises aux pays voisins et amis de faire preuve de leur responsabilité face aux actes perturbateurs anti-iraniens de la Maison-Blanche. Pourtant nous n’hésiterons pas à propos de notre droit légitime de défense en vertu de la Charte des Nations Unies."

En ce qui concerne l’affaire du vol d’Ukraine International Airlines, le porte-parole de la diplomatie iranienne a précisé : "L’Organisation iranienne de l’Aviation s’occupe des aspects techniques de ce dossier et les responsables de cette organisation ont déjà rendu, en vidéoconférence, un bilan à la partie ukrainienne. Pourtant, le rapport complet sur le vol ukrainien sera officiellement présenté à Kiev aujourd’hui ou demain."

Source : IRNA

2-La révolte anti-Riyad des musulmans de France ?

 La Grande mosquée de Paris se retire du projet de Conseil national des imams.

La décision « irrévocable » du recteur de la Grande mosquée de Paris : se retirer du projet de Conseil national des imams (CNI) et arrêter tous les contacts avec « l’ensemble de la composante islamiste » du Conseil français du culte musulman.

Le recteur de la Grande mosquée de Paris (GMP) a annoncé lundi 28 décembre se retirer du projet de Conseil national des imams (CNI) voulu par l’Élysée et confié au Conseil français du culte musulman (CFCM), en dénonçant l’influence de « la composante islamiste » au sein du CFCM.

« J’ai décidé [...] de ne plus participer aux réunions qui visent à mettre en œuvre le projet du Conseil national des imams et de geler tous les contacts avec l’ensemble de la composante islamiste du CFCM », écrit le recteur, Chems-Eddine Hafiz, dans un communiqué. Il s’agit d’une décision « irrévocable », affirme-t-il.

Le projet d’un Conseil national des imams (CNI) chargé de certifier leur formation en France a été poussé avec insistance par l’Élysée dans le cadre de son projet de loi contre l’islam radical et les « séparatismes ».

« Malheureusement, la composante islamiste au sein du CFCM, notamment celle liée à des régimes étrangers hostiles à la France, a insidieusement bloqué les négociations en remettant en cause presque systématiquement certains passages importants » de la charte, critique le recteur de la grande Mosquée de Paris.

3-L’Europe et l’Angleterre ont dealé leur divorce

L’UE et l’Angleterre sont finalement parvenues à un accord sur le Brexit, en milieu de semaine dernière, alors que les négociations semblaient dans l’impasse et qu’un No-deal se profilait à l’horizon.

Quatre ans et demi après le fameux référendum qui avait signé la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union, et à quelques jours de la fin de la période de transition (qui avait commencé au 1er janvier de cette année), les deux parties sont finalement arrivées à un compromis commercial et économique. Londres quittera donc le marché européen dans quelques jours, le 1er janvier 2021.

Ce « Deal » semble renforcer la position du Premier ministre anglais Boris Johnson, qui aura, malgré les nombreuses critiques et les atermoiements, réussi au final à mener à bien le long et laborieux divorce entre l’Europe et l’Angleterre, mettant fin à près de 50 ans de vie commune.

En préparation de cette sortie, le Royaume-Uni avait d’ores et déjà noué de nombreux partenariats commerciaux avec des plusieurs pays dans le monde, y compris en Afrique, comme le Kenya, la Côte d’Ivoire, ou encore l’Afrique du Sud.

Source : Agence Ecofin

4- Et le boss de Pfizer refuse le vaccin !

Le PDG de Pfizer, Albert Bourla, n’a pas encore pris le vaccin de sa société, et ne le prendra pas encore. Questionné sur le sujet, le patron du géant pharmaceutique américain a déclaré vouloir « attendre son tour », et ne pas « passer devant les autres », ceux qui en auraient besoin dans l’immédiat.

« J’ai 59 ans, je suis en bonne santé, je ne travaille pas en première ligne, donc il n’est pas recommandé que mon groupe se fasse vacciner maintenant », a-t-il notamment expliqué.

Si son altruisme a de quoi réchauffer le cœur, son hésitation ne manque cependant pas d’alimenter les interrogations de nombreux sceptiques vis-à-vis des vaccins. D’autant plus qu’Albert Bourla, on s’en souvient, a vendu pour 5 millions de dollars d’actions de son entreprise à l’annonce du vaccin, démontrant ainsi que l’éthique n’est pas toujours son premier souci...

Beaucoup s’attendent à ce que les dirigeants montrent l’exemple, en se faisant vacciner, à l’instar de Joe Biden aux USA, surtout face à la réticence de nombreux citoyens, sceptiques face à des vaccins fabriqués de manière express. Et le groupe Pfizer, qui a décroché de gros contrats en Europe, en est plus que conscient. Aussi, son patron a-t-il tout de même concédé « dès que je le pourrai, je le ferai ».

De toute façon cette affaire paraissait dès le départ louche surtout que l’on y voit des traces d’Israël, mais la question suivante reste encore sans réponse pour beaucoup de Français et pas que : Pourquoi la France a-t-elle acheté précisément 200 millions de doses de vaccin ?

Dans sa rubrique Santé, 20 Minutes soulèvent les trois points suivants :

-Dès les prochaines semaines, la campagne française de vaccination contre la Covid-19 va démarrer.

-Le gouvernement a précommandé 200 millions de doses de vaccins, de quoi vacciner 100 millions de personnes, alors que la France ne compte que 67 millions d’habitants.

-La France en a-t-elle commandé trop ?

L’achat et la répartition ont été organisés au niveau européen. « Les prix sont les mêmes pour tous » et elles seront livrées en même temps dans tous les pays de l’Union européenne, a précisé Jean Castex. Tout s’explique.

Source : Agence Ecofin et 20 minutes 

5- Haut-Karabakh : la Russie tire la leçon

Le chef des forces armées russes, Alexander Leonov, a évoqué dimanche les leçons tirées de la guerre du Karabakh pour l’armée russe.

Leonov a déclaré dans une interview à Krasnaya Zvezda que « pendant les batailles au Karabakh, cette arme offensive est restée inaperçue et un coup du ciel a soudainement suivi. Les combattants sur le site n’ont vu aucune menace, car l’appareil relativement petit était suspendu à haute altitude et était invisible.

«Les anciens systèmes de défense antiaérienne soviétiques, par exemple Shilka ou Wasp, qui sont en service avec les forces arméniennes, étaient incapables de détecter une cible de petite taille», a-t-il déclaré.

Selon lui, la guerre a montré un rôle croissant dans les batailles de drones et de drones suicides, qui ont infligé le plus de dégâts à l’ennemi, alors que la Russie ne possède pas de tels moyens en grande quantité, mais elle a déjà développé de nouvelles tactiques pour y faire face.

Il a ajouté que l’utilisation coordonnée de toutes les forces et des moyens hétérogènes disponibles pour la Brigade d’armes interarmées, dans le but de lutter contre les drones, a montré la plus grande efficacité. Pour lutter contre les drones, il a été décidé de créer des groupes tactiques mixtes avec la participation d’unités d’armes conjointes, ainsi que d’unités militaires de défense aérienne et de guerre électronique.

Source : Al-Masdar News

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SOURCE: FRENCH PRESS TV