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Un navire nucléaire US dans le golfe Persique pour protéger la Ve flotte des foudres de l'axe de la Résistrance? Le pari est déjà perdu

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le sous-marin à missiles guidés à propulsion nucléaire de la marine américaine, l'USS Georgia, a transité lundi dans le détroit d'Ormuz accompagné de deux navires de guerre américains supplémentaires. ©US Navy

A peine quelques heures après l'hollywoodien "false flag" que McKenzie a signé depuis sa cachette en Irak, et ce, au terme d'une frappe au missile amie contre l'ambassade-base US dans la Zone verte, les sources américaines annoncent la traversée du détroit d'Hormuz d'un sous-marin à propulsion nucléaire, USS Georgia. 

Ce false flag s'est soldé à nouveau par un tonitruant échec, comme ce fut le cas pour le Patriot, puisque les batteries de C-RAM américaines ont tiré des milliers d'obus pour n'intercepter que quatre "missiles" - et encore il s'agissait des missiles amis parfaitement calibrés pour les besoins du spectacle - qui ont fini par exploser et provoquer des impacts sur des voitures et de bâtiments aux alentours, comme le montrent les images diffusées par le site russe Avia-pro.

L'USS Georgia "se déploierai dans le golfe Persique et en mer d'Oman en soutien aux alliés des USA dans la région" et "pour assurer la sécurité du trafic maritime".

Or ce second acte du scénario du duo finissant Trump/Pompeo qui tente de sauver, face à l'axe de la Résistance, ce qui reste de l'empire US au Moyen-Orient avant que Biden ne vienne à la Maison Blanche en chantant le requiem final, a quelque chose de trop bancal. 

Lundi 21 décembre dans la soirée, la porte-parole de la Ve flotte à Bahreïn où l'Amérique vient, dans un excès de crainte et d'angoisse, de "blacklister" un groupe pro-Résistance bahreïni, Saraya al-Mokhtar, sans comprendre que ce groupe, créé en 2011, n'est que la pointe de l’iceberg et que cet iceberg n'a pas attendu 2010 pour prévoir comment agir contre les marines US planqués au QG de la Ve flotte, a cherché à faire sensation, en médiatisant l'arrivée de l'USS Georgia dans le golfe Persique.

Elle a affirmé que "depuis 2009 le bâtiment n'avait pas fait irruption sur aucun théâtre de tensions" et que d'habitude, "l'US Navy n'en montre ni l'image ni le trajet, encore moins la zone d’opération" et que "s'il l'a fait cette fois, c'est parce qu'il attend le plus petit déclic iranien pour s'activer contre l'Iran et sa profondeur stratégique". 

Et puis pour boucler la boucle, l'Américaine a rappelé que "l'USS Georgia disposait de 105 Tomahawk", missile de croisière typique de la marine US avec une portée que les revues militaires US comme The Drive fixe entre 1 200 à 2 500 kilomètres sans oser pour autant évoquer leurs contre-performances syriennes.

Or les forces armées iraniennes s'en souviennent parfaitement pour avoir été largement présentes à Chaayrat en 2017 et à Damas en 2018. Sous prétexte d'avoir à punir Assad, Obama partant puis Trump arrivant ont tenté un bombage de torse en tirant en deux frappes une centaine d'engins contre le territoire syrien, frappe dont ils ont par la suite expliquer les ratées.

A l'époque, l’expert militaire russe Mikhail Timoshenko avait souligné à la presse spécialisée trois raisons qui lui paraissaient les plus probables pour expliquer le méga-ratage : 

 "Les effets du système de surpression électronique syrien en place qui ont su "castrer "le Tomahawk ou encore le dysfonctionnement du système de ciblage électronique des missiles Tomahawk US ou encore  bien l’épuisement de leur carburant. L'expert disait que les missiles Tomahawk sont équipés par principe de système d’explosion automatique en cas d’interruption des activités du moteur et que si ce système est tombé en panne le soir de l’attaque (2018), c'est que l'engin ne peut soutenir la réputation de dévastation qu'il traîne derrière lui". 

C'est énorme comme "handicap" qu'on a en face de soi une puissance balistique de taille comme l'Iran dont les missiles de croisière "Nour" ont fait une bouchée d'une réplique de l'USS Nimitz, pas plus tard qu'au mois de juillet en plein exercice Prophète-14 dont les détonations avaient poussé les forces US dans la région à se mettre à l'abri! C'est d'autant plus énorme que Tomahawk présente une SER de 0.5 m². et que son contre missile iranien, Mobin a un SER encore plus faible qui s’ajoute à une capacité de vol dans une altitude de 10 mètres rendant très difficile son interception pour un système de défense antiaérienne quelconque, surtout quand il est de facture US comme le snt Patriot, C-RAM...et autres gadgets US... 

 Surtout que cette puissance balistique iranienne, dispose des capacités balistiques avérées qui ne cessent de faire preuve de leur précision, de leur efficacité et de leur pertinence à travers des opérations de ces mêmes "mandataires" que la porte-parole du Ve flotte menace de frapper, réputation qui est loin de s'appliquer à l'US Navy. Et comment cela ?  

Mme la porte-parole l'ignore sans doute ou feint de l'ignorer, mais c'est un fait, depuis août 2018, date à laquelle Trump et Londres et Paris ont eu la très mauvaise idée de vouloir punir Assad sous faux prétexte d'attaque chimique anti-population syrienne, en mettant à l'eprevue des faits, l'arsenal naval US, le CGRI n'a pas perdu les de vue Tomahawk et ses revers syriens et des missiles inopérés ont largement passé les sites de rétro-ingénierie iraniennes qui en découvert les failles pour  les retourner le moment venu contre l'adversaire.

Aussi, une première salve d'engins tirés par l'USS Georgia contre l'Iran sera riche de surprise et c'est garanti...  D'autant plus que tout en cherchant à faire la promotion du sous main US, la totalité des médias de guerre US/Israël.OTAN sont passé depuis lundi à de "cuisants aveux" concernant les "dysfonctionnements" et les failles multiples de la flotte de combat US face à l'Iran, failles que les Iraniens ont mises quatre décennies à exploiter et à en faire le fondement même de leur doctrine de combat navale.

The Drive  écrit :" 

Maintenant qu'elle se trouve dans le golfe Persique, les diverses capacités de l'USS Géorgie donnent à l'US Navy, un outil puissant pour mener des missions de "renseignement", de "surveillance" et de "reconnaissance" le long de la côte iranienne, ainsi que dans le reste de la masse d'eau, tout en restant largement cachée de l'adversaire potentiel. Ceci est extrêmement bénéfique compte tenu de la nature contraignante de cette masse d'eau, qui présente par nature des risques plus importants pour les navires opérant en surface. Les forces iraniennes, y compris les missiles de croisière et balistiques anti-navires basés à terre, les essaims de vedettes rapides, les sous-marins et les mines navales, entre autres capacités, présentent des menaces très réelles pour les navires de guerre américains et autres dans la région.....c'est le nœud de fusion discrets du renseignement sous-marin et qui devra en cas de guerre, servir de centre de commandement navale ".

Et dire que la Ve flotte US à Bahreïn  avec tout son armada à lui et à ses acolytes, attendait l'USS Georgia pour que ses opérations aéronavales puissent trouver un début d'inter-connectivité, un début de cohésion face à l'Iran! Mais on lui en, tient pas trop de rigueur; les Yankee savent bien à quoi ressemble un clash avec l'Iran. Le 8 janvier 2020, quand les 13 missiles Qiam se sont abattus sur Ain al-Asad, ce fut chaos et débandade et les Iraniens avaient bousillé juste avant "toute possibilité d'interconnexion"!

Plus tard l'enquête confidentielle du Pentagone avait conclu que les premiers missiles iraniens tirés contre Ain-al Asad, dotés d'un fond énorme de surpression électronique avait déconnecté les radars et les drones et les avions de surveillances US de leur base de données avant que les autres s'abattent un à un sur les cibles pré-terminée". Mais de cela ni Rebbeca, l'Américaine, ni The Drive n'en parle, quitte à entretenir le mythe d'invincibilité de l'US Navy, à leurrer la clientèle arabe. Celle-ci totalement aux abois continue d'ailleurs encore à y croire : le 17 décembre, un exercice conjoint de deux jours US Navy -Arabie saoudite a été mené dans le golfe Persique avec la participation de l'armée de l'air et la marine saoudiennes, et sous la bienveillante supervision du CentCom dont le chef, McKenzie continue à l'heure qu'il à broyer du noir à l'idée d'avoir raté son "false flag" à Bagdad.  

Lire aussi : Les Etats-Unis sauront-ils déployer le système THAAD en Irak ? (Asia Times)

Ce fut le cinquième exercice conjoint USA-Arabie à avoir été tenu à peine un mois après cette manifestation de force absolue de Qods-2, ce missile dont un seul a suffi pour mettre hors service le port pétrolier de Djeddah, second port d'importance saoudien, provoquant dans sa foulée, l'interruption du réseau de distribution pétrolière saoudien en direction de l'Europe, le déploiement paniqué de la Royal force à travers toute le territoire saoudien. Et au contraire des Tomahawk US qui se sont abattus en masse sur le sol syrien puisque le concepteur était sûr qu'une grosse partie ne fonctionnerait pas, Qods-2  a été un missile solitaire... Alors, USS Georgia, bienvenu en enfer! 

 

 

 

 

 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV