Lors d’une opération d’infiltration menée contre un poste militaire de l’armée turque, les Forces démocratiques syriennes ont tué un soldat turc et en ont blessé d’autres.
Ce jeudi 3 décembre, les sources locales ont rapporté à Al-Araby Al-Jadeed qu'un groupe affilié aux FDS s'était infiltré dans la base militaire de l’armée turque près du village de Basufan dans la campagne d’Afrin, dans le nord de la province d’Alep au nord-ouest de la Syrie. Un soldat turc a été tué et plusieurs autres blessés.
En réponse à l'opération, l'unité d'artillerie turque déployée dans la campagne d'Afrin a tiré des dizaines d'obus sur les positions des FDS au nord d'Alep. Ces dernières n’ont pas tardé à riposter avec des tirs d’artillerie sur les positions turques dans la campagne de Jenderes, également près d’Afrin.
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Fin novembre, la mort de deux militaires turques avait déjà été signalée dans le nord de la Syrie. Il ont été tués dans l'explosion d'une mine qu’ils posaient dans la ville de Tal Tamar.
Les groupes affiliés aux FDS mènent fréquemment des opérations d'infiltration contre les forces turques déployées à Afrin.
Or la Turquie de Recep Tayyip Erdogan semble s’être rendue à l’évidence : Le président turc aurait accepté l’échec d’une stratégie parfaitement alignée sur celle de l’axe USA/Israël/OTAN.
A en croire les sources sur le terrain dans la province d’Alep, début novembre, les militaires de l’armée turque ont commencé à se retirer de plusieurs régions dans le nord-ouest de la Syrie. Cependant, ils cherchent à consolider leurs positions dans les régions toujours occupées par les terroristes en y dépêchant des véhicules militaires.
Il s’agit surtout du fruit de dix années de combats menés par l’axe de la Résistance. De nouveaux retraitS des forces turques de Saraqib et de Rashideen ainsi que la tentative de Hayat Tahrir al-Cham d’ouvrir un point de passage près de des zones contrôlées par l’armée syrienne en vue d’éventuelles négociations avec Damas, en disent long sur le sujet.
Reste à savoir où se trouvent les mercenaires opérant dans le nord de la Syrie à la solde d’Ankara. A cet égard, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a rapporté, hier 2 décembre, que des centaines de terroristes soutenus par la Turquie avaient fait leur entrée dans la région contestée du Haut-Karabakh où ils se sont battus en faveur de l’Azerbaïdjan.
L'OSDH affirme toutefois que les efforts visant à renforcer la présence d’Ankara dans la région contestée du Haut-Karabakh ont eux aussi échoué, Bakou s'étant opposé au déploiement des terroristes soutenus par la Turquie.