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Iran-Irak-Syrie-Liban : cette route stratégique qui a cloué au sol les USA

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'US Army piégée à l'est d'al-Anbar. (Photo à titre d'illustration)

Ayant lancé des opérations sur les axes est et ouest de la province d’al-Anbar contre les cellules dormantes de Daech, les forces irakiennes tâchent à présent de nettoyer les portes orientales de Bagdad du joug des terroristes et assurer la sécurité de la capitale.

Après avoir reçu des informations détaillées à l’issue d’une opération de renseignement, les forces de l’armée irakienne et des combattants des Hachd al-Chaabi ont lancé de nouvelles opérations pour identifier les cellules dormantes du groupe terroriste Daech et ainsi assurer la sécurité de la région, a rapporté Mashregh News ce vendredi 20 novembre.

Les opérations se déroulent à al-Sarsar sur l’axe oriental de la province d’al-Anbar, dans une zone étendue entre le pont connu sous le nom de Général Hassan Abbas Toufan et les régions soupçonnées d’être menacées par les agissements de Daech.

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Accompagné de combattants des Hachd al-Chaabi, un autre groupe conjoint des forces de sécurité et de l’armée irakienne ont mené des opérations visant à surveiller les mouvements des cellules dormantes de Daech dans une zone située entre al-Sarsar et l’île d’al-Karama, d’après les sources sur le terrain.

Les opérations de recherches minutieuses au cours desquelles les forces irakiennes fouillent chaque parcelle de terre à l’est de la province d’al-Anbar notamment les zones d’accès difficiles sont effectuées par l’appui des forces aériennes, des unités de renseignement et d’élite de l’armée irakienne, spécialiste du déminage.

Les zones menacées par la présence de Daech dans l’est de la province d’al-Anbar, concernent les portes orientales de la capitale Bagdad qui sont également liées à des régions stratégiques telles que Balad, al-Dajil et Samarra. L’insécurité dans ces régions représente une menace pour les villes de Fallujah, de Habbaniyah et de Ramadi.

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Selon Mashregh News, la route stratégique Bagdad-Fallujah-Ramadi-Hit-Haditha-Qaim-Abu Kamal, passe par le sud de la zone où se déroulent les opérations des forces irakiennes, ce qui rend d’autant plus important l’axe est de la province d’al-Anbar.

Par ailleurs, les nouvelles provenant de l’ouest d’al-Anbar font état des opérations lancées par les Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) et qui ont conduit à l’identification puis à l’anéantissement de trois bastions terroristes dans la région de Wadi al-Halkoum. Ainsi les tentatives des daechistes qui attendaient le moment propice pour lancer des attaques contre les forces irakiennes, ont fini par échouer.

Les opérations des Hachd al-Chaabi à Wadi al-Halkoum ont également conduit à bloquer les routes d’approvisionnement des terroristes de Daech. Ces derniers ont sauté sur l’occasion et se sont installés dans les régions de l’ouest de la province d’al-Anbar, notamment à Wadi al-Halkoum, pour se former à nouveau et se ravitailler loin des forces de sécurité irakienne.

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Les opérations des forces irakiennes sur l’axe ouest de la province d’al-Anbar se poursuivront jusqu’à ce que les résultats escomptés soient atteints. En raison de leur proximité avec des frontières syriennes, les zones désertiques de la province d’al-Anbar s’étaient avérées favorables à la formation et l’entrainement des terroristes.

De leur côté, les troupes américaines déployées dans la province d’al-Anbar, principaux soutients des éléments de Daech, s’efforcent de mettre en œuvre divers scénarios pour faire retirer les combattants des Hachd al-Chaabi et du Kataeb Hezbollah des frontières irako-syriennes et du point de passage Qaem-Abou Kamal.

Hormis ses frontières avec la Syrie, la Jordanie et l’Arabie saoudite, al-Anbar se situe à l’ouest des provinces de Najaf et Karbala mais aussi au point de jonction de la route stratégique Téhéran-Méditerranée, ce qui suscite l’inquiétude des Américains.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV