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La Corée du Nord inaugure un nouveau site balistique qui intéresserait Téhéran! (CSIS)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le leader nord-coréen Kim Jong-Un aux côtés d'un missile de croisière. ©Fars News

Si le "Center for Strategic and International Studies (CSIS)" qui confirme dans son récent rapport et à l'appui d'images satellites, la construction "d'une nouvelle installation près de l'aéroport international de Pyongyang liée à son programme d'expansion de missiles balistiques" est inquiet, ce n'est pas uniquement à cause de Kim et de ses surprises balistiques en cascade. Après l'avoir faussement tué, puis ressuscité, médias et thinks tanks US ont peur que Kim, comme il l'a prouvé à l'occasion d'une récente lettre au président Assad, se mette à échanger ses secrets militaires avec les pays anti-US que sont l'Iran ou encore la Syrie. 

Pour ces stratégistes américains, ce n'est pas sans raison si Poutine, allié de l'axe de la Résistance se mette soudain à décerner des médailles au jeune car il choisit quand et comment frapper pour que cela fasse plus mal.

Ainsi, le Center for Strategic and International Studies (CSIS), fait référence aux images satellites qui, selon lui, montreraient qu’une nouvelle installation et une structure souterraine à proximité de l’aéroport de la capitale nord-coréenne, auraient la capacité d'accueillir les plus grands "missiles balistiques intercontinentaux" de la Corée du Nord, lesquels sauraient atteindre n'importe où aux Etats-Unis.

Une image satellite publiée par le Center for Strategic and International Studies (CSIS) montrant
une nouvelle installation liée au programme de missile balistique de Pyongyang © Fars News

« L'installation serait même en construction depuis 2016 et comprendrait un certain nombre de caractéristiques notables, notamment un terminal ferroviaire couvert inhabituellement grand et des bâtiments dans lesquels les voitures peuvent entrer. La nouvelle installation est également relativement proche des usines de fabrication de composants de missiles balistiques dans la capitale: Pris dans leur ensemble, ces caractéristiques témoignent de ce que cette installation est probablement conçue pour soutenir les opérations de missiles balistiques », dit le CSIS avant de souligner que les négociations sur la dénucléarisation de la Corée du Nord sont au point mort après l'échec des réunions de travail avec les Etats-Unis l'année dernière puis de rappeler qu'en 2018, la Corée du Nord avait annoncé la fermeture de son site d'essais nucléaires de Punggye-ri et que l'année dernière, elle a proposé de démanteler son complexe nucléaire de Yongbyon en échange de la révocation de cinq résolutions clés de l'ONU mais que ce nouveau coup nord-coréen fausse toutes ces "promesses".

Mais les préoccupations du CSIS n'en reste pas là : « Des pays comme l'Iran qui vient de lancer leur premier satellite militaire dans l'espace, et qu reconnaissent très clairement leurs ambitions balistiques à vocation transcontinentale pourraient bien s’intéresser à ce nouvel agissement nord coréen. Surtout que l'Iran entretient un long passé de coopération avec Pyongynag en termes de missiles. Le CGRI a surpris bien du monde en réussissant à mettre en orbite basse sa fusée Nour. Mais ce qui a surpris davantage a été le lanceur Qassed, à base de combustible combinée et capable de prendre une altitude de plus 20 000 kilomètres à partir du sol. Et bien un petit astuce nord-coréen et Qassed sera un missile intercontinental. Alors les Etats-Unis seront pris de court deux fois, par les Nord-Coréens et par les Iraniens ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV