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Laboratoires militaires biologiques US sur les frontières syro-libanaises? A quoi jouent les USA?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La base navale russe à Tartous, sur la côte ouest syrienne. ©ImageSat

Un récent article du journal libanais Al-Akhbar alertait les lecteurs quant à une possible apparition d'une labo de guerre biologique US sur les frontières syro-libanaise, non seulement pour viser la Résistance mais aussi la Russie.

Le journal Al-Akhbar écrit: "Il y a environ un mois, entre le 10 et le 15 mars, une délégation de la société américaine Parsons Corporation dont les activités sont étroitement liées aux projets du département à la Défense américain, s’est rendue au Liban. Parsons Corporation est une société américaine d’ingénierie de défense, de renseignement, de sécurité axée sur la technologie dont le siège social est situé à Centerville, en Virginie. Cette société s’engage dans divers types d’activités : renseignement, cyber-sécurité, systèmes de surveillance hautement sophistiqués et mise en œuvre d’énormes travaux de construction. Parsons Corporation a été impliqué dans le transfert et la production des armes chimiques par les groupes terroristes en Syrie et a été un outil de l’occupation américaine en Irak."

Or la société en question déjà active sous la supervision du Pentagone en Géorgie, a été accusée par Moscou, il y a près de deux ans, pour ses études génétiques et biologiques contre la Russie. En effet, la société avait obtenu un contrat d’une valeur de 9, 2 millions de dollars pour travailler à la frontière entre la Géorgie et la Russie, le gouvernement russe l'ayant accusé de travailler pour effectuer des tests biologiques dangereux et collecter des « informations génétiques » sur la population russe.

Le ministère russe des Affaires étrangères vient de dénoncer d'ailleurs ce 18 avril la présence biologique croissante des États-Unis au-delà de leurs frontières, non seulement en Géorgie mais aussi dans les autres anciennes républiques soviétiques.

« Des travaux sur le développement d'agents pathogènes dangereux pourraient être menés dans des laboratoires américains en dehors des États-Unis. Des agents pathogènes déclenchant des maladies dangereuses pourraient être conçus dans des laboratoires biologiques américains situés à l’étranger.. Moscou a connaissance de la proposition de Washington à la Géorgie d'étendre la recherche militaire au laboratoire biologique Richard Lugar, situé non loin de Tbilissi », a dit ce vendredi la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

Selon la porte-parole, les commandants de haut niveau du Pentagone ont effectué une nouvelle visite en Géorgie pour proposer aux autorités de ce pays d'élargir l'éventail des recherches qui y sont menées. La porte-parole a repris ainsi les déclarations du ministre russe de la Défense qui évoquait il y a quelque temps le centre de santé publique américano-géorgien Richard Lugar dans la banlieue de Tbilissi où les partenaires américains de la Géorgie ont pris l'initiative d'élargir la gamme des études.

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Mais que cette laboratoire étende sa présence de la Géorgie au Liban, et ce, alors même que le Liban et la Syrie font face à la Covid-19, cela ne peut être anodin. En effet, dit Al-Akhabr, indépendamment des accusations russes contre Parsons Corporation, "la présence de cette société américaine à la frontière libano-syriennes est très ambiguë, d’autant plus que le journal Al-Akhbar avait précédemment évoqué le rôle de Parsons dans la mise en place d’un système radar à Chypre pour servir les forces américaines." "Sur son site officiel, Parsons n’a annoncé que la conclusion de contrats pour achever la « deuxième phase du projet de frontière libano-syrienne », dans le but de « soutenir l'armée libanaise dans la découverte, la surveillance et la répression des attaques d’armes de destruction massive le long de 233 km de la frontière avec la Syrie ».

Et le journal ajoute : "Dans son annonce, Parsons ne mentionne pas la nature de ces risques et menaces, ni l’importance de sa présence à la frontière de la Syrie. Or, tout le monde sait que le danger réel viendra d’Israël, qui possède déjà des armes de destruction massive. Mais Parsons n'ira pas se battre contre l'entité sioniste. Mais quelle est sa mission? Parsons Corporation prétend-t-il soutenir l’armée libanaise pour mener des activités « biologique » à la manière géorgienne? Après tout, la frontière libano-syrienne n’est pas très loin de la base aérienne russe à Hmeimim ou de la base navale des Russes à Tartous. Militairement défaits, les USA cherchent-ils à chasser la Russie du Moyen-Orient et ce, à coup d'arme biologique? La Covid-19 est sous contrôle en Syrie où l'Etat a déjà mis sur place de draconiennes mesures. Mais rien ne dit que Parsons n'aille pas tenter de créer d'autres vecteurs biologiques pour mettre à la porte le Moyen-Orient, une Russie de plus en plus puissante. Ce serait un moyen pour défaire l'alliance Résistance-Russie qui a mis au pas l'Empire.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV