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La montée en flèche de la puissance militaire russe inquiète les USA

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président russe, Vladimir Poutine dans une nouvelle torpille nucléaire à grande vitesse d’une puissance de 100 mégatonnes. (Photo d'archives)

Le chef d'état-major de l'armée américaine, Mark Milley a prétendu ce mardi que la Russie était le seul pays au monde jouissant de la capacité nucléaire nécessaire pour détruire les États-Unis et qu’elle représentait donc l'unique menace sérieuse d’existante pour Washington.

« En raison de ses capacités nucléaires, la Russie est le seul pays sur la Terre qui est en mesure d’anéantir les États-Unis », a-t-il averti avant d’ajouter: « Avoir de telles capacités ne signifie pas que la Russie essaie de mener une attaque militaire sérieuse contre les États-Unis. Cela signifie toutefois que la Russie "reste la seule menace sérieuse et actuelle pour les États-Unis ».

 

La Russie, a-t-il dit, cherche à saper l’Organisation du traité de l'Atlantique nord, (OTAN) et à défier les États-Unis dans toutes les régions du monde, afin de revenir à un statut de grande puissance.

Le président américain, Donald Trump a déclaré ce mardi 2 avril qu'il espérait que la Russie ne constituerait pas une menace pour la sécurité des États-Unis.

« Je pense que Washington pourra toujours maintenir ses relations avec Moscou », a-t-il espéré avant d’affirmer : « J'espère que nous aurons de bonnes relations avec la Russie ... Je pense que nous allons nous entendre avec la Russie ».

Le haut gradé américain n'a pas évoqué l'expansion systématique de l'OTAN en Europe centrale et orientale au cours des deux dernières décennies. Il n’a pas fait non plus allusion à la montée en puissance militaire de cette alliance en Pologne, en Roumanie et dans les États baltes à la suite de la crise ukrainienne de 2014. Il s’est abstenu aussi évidemment d’évoquer le déploiement du bouclier antimissile américain dans diverses régions de l’Europe.

Entre temps, le représentant permanent de la Russie auprès du Conseil de sécurité de l’ONU Vassili Nebenzia a souligné que la communauté internationale devait résoudre les problèmes liés au déploiement des systèmes de défense antimissile américains dans différents pays.

Aux yeux du représentant permanent de la Russie auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, l'expansion du bouclier antimissile américain dans le monde, la militarisation de l'espace, la mise en application des sanctions unilatérales, l'abrogation ou la violation des accords internationaux importants et les efforts visant à affaiblir les capacités défensives des autres pays, constituent un obstacle à la poursuite de la dénucléarisation « mondiale ».

En effet, c’est à la réunion de ce mardi du Conseil de sécurité consacrée à la non-prolifération des armes nucléaires dans le monde, que Vassili Nebenzia a souligné que la communauté internationale devait résoudre les problèmes liés au déploiement des systèmes de défense antimissile américains dans différents pays et qu’il a évoqué la probabilité de trouver des armes dans l'espace. Il a en plus dénoncé l'application de sanctions unilatérales par certains pays sur d’autres pour faire pression sur eux et sans l'aval du Conseil de sécurité.

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« En outre, il est indispensable de créer les conditions pour poursuivre la dénucléarisation dans le sens d’améliorer la stabilité stratégique dans différentes régions et dans le monde entier », a-t-il expliqué. Et d’ajouter : « Sans résoudre les problèmes précités, il est peu probable que l’on puisse aider à l’amélioration de la situation en matière de sécurité internationale. Cela est une condition préalable pour continuer les démarches nécessaires sur le chemin de la dénucléarisation ».

Nebenzia a averti que l’augmentation de la confrontation entre les membres du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) affaiblirait ce traité et ses impacts positifs.

« Malheureusement, malgré le succès indéniable acquis par le TNP, il faut admettre qu’à la veille du vingtième anniversaire de la conférence sur le désarmement, le monde se trouve dans une situation très complexe et préoccupante », a-t-il déploré.

Plus loin dans ses propos, ce diplomate russe s’est exprimé en ces termes : « La Russie appelle toutes les puissances nucléaires ainsi que tous les pays du Moyen-Orient à contribuer à l'organisation d'une conférence sur la création des zones dépourvues d’armes de destruction massive».

Il a enfin rappelé qu'en décembre 2018, l'Assemblée générale des Nations unies avait approuvé un vote sur l’organisation d’une conférence en vue de créer une zone dépourvue d'armes nucléaires et d’armes de destruction massive au Moyen-Orient. Selon ce responsable russe, cette décision est très juste et elle ne contredit aucun intérêt d’aucun pays de la région.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV