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Les forces d'intervention rapide des États-Unis expédiées en Asie de l'Est

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les Marines américains et philippins au large des côtes de Palawan, aux Philippines, lors de l'exercice Amphibious Landing 2015. ©US Navy

Le Pentagone envisage de transférer des milliers de Marines supplémentaires du Moyen-Orient vers l’Asie de l’est, soit une partie de la nouvelle stratégie défensive américaine en vue de faire face à la Chine.

Les États-Unis prévoient d’accroître leur présence militaire dans le Pacifique oriental en déployant des forces d’intervention rapide (Marine Expeditionary Units, or MEUs, NDRL) dans le Pacifique. Ces unités seront composées d’environ 2.200 Marines avec des avions, chars, navires d’assaut amphibies et d’autres armes et équipements lourds, selon un rapport du Wall Street Journal.

Un déploiement typique dure sept mois et peut impliquer des missions sur la côte comme des patrouilles ou des entraînements militaires, d’après le rapport qui se réfère aux responsables militaires américains sans préciser pour autant le nombre exact de Marines à expédier dans le Pacifique.

Les États-Unis comptent actuellement environ 50.000 forces militaires au Japon, près de 30.000 en Corée du Sud et 7.000 autres à Guam.

La nouvelle décision du Pentagone de renforcer sa présence militaire en Asie de l’Est intervient alors que des signes prometteurs annoncent le rapprochement des deux Corées. Les deux nations ont accepté symboliquement d’avoir une délégation unie aux Jeux olympiques d’hiver à Pyeongchang.

Le président sud-coréen Moon Jae-in a accueilli, samedi 10 février, dans son palais, le chef d’État formel de la Corée du Nord, Kim Yong-nam, et la sœur du leader nord-coréen Kim Yo-jong. Une rencontre très suivie par les médias qui font, chacun, des spéculations au sujet des résultats que pourraient apporter ces actes jugés de rarissime.

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a également invité le président sud-coréen Moon Jae-in à Pyongyang pour ce qui pourrait devenir le premier sommet de haut niveau entre les deux nations depuis 2007.

Ceci dit, les tentatives désespérées des États-Unis s’avèrent justifiables. Avant de prendre l’avion à destination de la Corée du Sud, le vice-président américain Mike Pence a annoncé le 7 février, lors d’une rencontre avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe, que « toutes les options sont sur la table » vis-à-vis de Pyongyang. Par une mise en garde visant la Corée du Nord aussi bien que la Corée du Sud, Mike Pence a déclaré que Washington ne permettrait pas que Pyongyang se cache derrière le drapeau des Jeux olympiques. Pence n’a pas hésité non plus à révéler un nouveau train de sanctions qu’envisageait Washington contre Pyongyang. Les propos de Mike Pence, les menaces et les pressions inclues, avaient pour interlocuteur non seulement Pyongyang, mais en plus Séoul dont tout effort destiné à améliorer les relations des deux Corées ne sera en aucun cas apprécié par la Maison Blanche.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV