Les Jordaniens sont descendus vendredi 2 février dans les rues de la capitale Amman, pour protester contre les politiques économiques, demander la démission du Premier ministre, Hani Moulki et aussi la dissolution du Parlement.
Ces manifestations contre le coût de la vie et l’augmentation des impôts ont eu lieu suite à l’appel des partis de gauche et des groupes nationalistes.
Les manifestants ont réclamé la réduction des prix, une peine pour les corrompus et ceux qui confisquent les biens publics.
Ils ont également appelé un retour des biens confisqués et à son remboursement pour réduire le déficit budgétaire.
Selon le rapport, le porte-parole officiel de la Coalition des partis de gauche et les nationalistes jordaniennes, Adnan Khalifa a déclaré que les décisions du gouvernement de Hani Moulki pour une hausse des prix du pain et des taxes sur différents produits signifient « bafouer les droits sociaux, économiques et sécuritaires des citoyens ».
Des manifestations similaires ont eu lieu dans d’autres villes jordaniennes où les protestataires en colère ont condamné la hausse des impôts et appelé au renouvellement de la classe politique.
Selon les données publiées par le ministère jordanien des Finances, le déficit a atteint 1,25 milliard de dollars, à la fin du mois de septembre dernier.
Le déficit budgétaire était de 1,15 milliard de dollars durant la même période en 2016.